
L’archevêque de Kinshasa, qui préside la rencontre confie que la place de la FAAF en Afrique « est très importante ». En effet, dit-il, « la famille connaît depuis 30 ans des mutations profondes allant toujours dans le sens d’une destruction progressive de la cellule familiale. Pour beaucoup, la stabilité du mariage n’est plus un idéal ». Il affirme le rôle social de la famille en ces termes: « Toute société a besoin de la famille, cellule primordiale. L’Église également. Nous savons que la famille naît d’un mariage indissoluble et fidèle, il est lieu de rencontre avec Dieu pour les époux. » Il souligne la gravité de l’enjeu pour la société: « Dès lors que nous évacuons du mariage et de la famille, cette dimension de mystère inhérente à l’économie divine, toutes les dérives sont possibles : violences, mauvais traitement du conjoint, paternité et maternité irresponsable. Détruire la famille c’est détruire la société ; détruire la famille c’est détruire l’Église. Le mariage et la famille sont le plus beau cadeau que Dieu ait fait à l’humanité, afin que celui-ci soit vraiment à Son image ».
Le secrétaire – « Numéro 2 » - du Conseil pontifical de la Famille, Mgr Jean Laffitte, participe à ce rassemblement pour apporter un message d’encouragement aux participants: « Depuis toujours l’Église s’est intéressée à la famille, le Bienheureux Jean Paul II nous a laissé un héritage merveilleux sur le thème de la famille. Notre Pape, Benoît XVI, s’inscrit dans la continuité, en apportant, dans son encyclique « Deus caritas est », un éclairage important sur l’Amour Divin, sur l’éros et l’agape. L’éros ne se comprend que lorsque l’union entre corps et esprit est pleinement accomplie. Il y a là une véritable maturation de l’éros, une purification. Eros et agape ne peuvent jamais être dissociés, cela est vrai pour l’homme parce que cela est mystérieusement vrai pour Dieu. Le mariage fondé sur un amour exclusif et définitif, ouvert à la transmission de la vie, devient l’icône de la relation de Dieu avec son peuple, et réciproquement, la manière dont Dieu aime devient la mesure de l’amour humain ».
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